Florence Boré
Théâtre de livres
Exposition à la Bibliothèque historique de la Ville de Paris ENVOI Depuis que les hommes voulurent garder la mémoire de leurs amours et de leurs rêves, depuis qu’ils inventèrent l’écriture, ils ont exploré tous les supports. L’argile des rives du Tigre, les écorces des bouleaux des grandes plaines du nord, les tablettes de Rome, les […]Read Post ›
Du sable
La couleur sable vient déployer l’arène de la mélancolie J. Cotin Retour à la page précédente
Du vert
Du vert, jaillit le glauque qui gémit dans les profondeurs de l’âme J. Cotin Retour vers la page précédente
Du rouge
Les rouges disent la nostalgie de toutes les Samarcandes trépassées. J. Cotin Retour à la page précédente
Du bleu
Des bleus, sourdent les palpitations du bonheur ou de son regret quand ils s’obscurcissent. Jacques Cotin Retour à la page précédente
« L’animal n’est pas un étranger en nous »
(Pascal Quignard, Le sexe et l’effroi, Gallimard, 1994) Dans une autre vie, Florence Boré fut relieure. Relier un livre, c’est lui donner un surplus de temps, lui assurer quelques grammes d’éternité. Mais c’est aussi l’enformer : relier ou lier les lettres éparses sous un haillon qui les habille et qui dit, à ne voir que sa […]Read Post ›
Jacques Cotin
La Lacératrice Florence Boré est relieure. Florence Boré relie, c’est-à-dire qu’elle enveloppe des pages où se trouvent des mots avec une matière qui leur permettra de traverser le temps. Elle tente ainsi de donner aux livres une pellicule d’invincibilité. Il y a en effet dans tout relieur une passion, celle d’éterniser les œuvres afin que, […]Read Post ›